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Biographie

Danièle Le Normand Caron …

 

Née en 1941 ! en Bretagne centrale.

Bientôt 80 ans, Mais toujours jeune d’esprit…

Suis une petite Bretonne d’origine, des Côtes d’Armor, après des études poussées d’Anglais, suis devenue professeur en lycée, et le hasard de la vie de famille et la bienveillance de l’ Education Nationale m’ont fait me poser à Arles, ville de la PHOTOGRAPHIE , mais j’ai continué de partager ma vie entre mes deux patries, et ne manque jamais d’emporter partout mon appareil photo… un Olympus puis un Minolta, objectif 50mm la plupart du temps. Et en automatique.

Autodidacte, je ne voulais rien savoir de la technique des profondeurs de champ et autres réglages.

Avant de m’installer à Arles, venant de la région parisienne, j’étais déjà accro au tirage nocturne en salle de bains ! La magie était là, voir sous mes yeux se réaliser la reproduction de l’image que j’avais en tête, plus ou moins fidèle, contraste et luminosité déjà remis en question. Il n’était pas question de couleur à l’époque ! J’avais toujours été fascinée par le monde des gens qui allaient et venaient, se posaient quelques minutes puis repartaient vaquer à leurs affaires. La découverte du marché à Arles a été ma première révélation, puis ce fut aussi l’agitation et la vie des rues, si méridionale me semblait- il , et c’est ce qui a déclenché toute l’affaire que voici en images. Bien sûr, Arles me fascina aussi par la splendeur de ses monuments antiques, et la romantique qui sommeillait en moi se laissa envoûter par la mélancolie des magnifiques ruines…

Ainsi entre humour et mélancolie, La ville était comme une fête permanente sous mes yeux, dont je ne voulais rater aucune miette ! je voulais la capter sur la pellicule tout entière…et je me lançai à nouveau dans les tirages argentiques N/B au laboratoire . Après ma mise à la retraite, je repartis sur les chemins de Bretagne, où je m’installai quelques années, ne cessant d’arpenter ses chemins côtiers, sur les traces de Flaubert et Du camp , optant pour la couleur cette fois, portant un autre regard, qu’on appellerait « contemporain ». Je renonçai au problème viral du droit à l’image, et me lançai dans une autre aventure inspirée par mes coups de cœur tant sur l’univers maritime, les vieilles coques en bois et balises délaissées près des ports, auxquelles je voulais donner une seconde vie, que sur l’univers industriel des nouvelles communications…sans toutefois abandonner tout à fait la ville et les musées. Avec la même intensité, la couleur est devenue un nouveau langage, dont je me réjouis, dont peut-être j’abuse un peu. A vous de me le dire…

Arles 15 mai 2020.

Carrière :

  • Études secondaires à l’Ecole Normale d’institutrices de Saint Brieuc (22) puis prépa au lycée Fenelon , Paris.
  • École Normale supérieure de Fontenay aux Roses
  • la Sorbonne
  • CAPES d’Anglais. 2 ans en Angleterre.
  • A enseigné au Lycée Pasquet Arles.